Un objet publicitaire sous forme de bonbon…et vous hésitez encore ? Les bonbons ce n’est que pour les enfants ? Vous doutez de toucher votre cible ? Que vos doutes s’estompent, le bonbon publicitaire, généralement, a tout bon ! Bonbons personnalisés, sucettes publicitaires et autres plaisirs sucrés régressifs, tout le monde en raffole. Nous sommes accros au sucre ? Profitez-en pour jouer sur cette corde en termes de communication.
Les adultes accros aux bonbons
C’est le résultat de plusieurs études très sérieuses et la bonne santé du marché de la friandise en est aussi témoin : nous adorons les bonbons. Et par ce « nous » n’imaginez pas que les rayons bonbons sont dévalisés par des hordes d’enfants gavés de sucre…non, les bonbons, c’est nous qui les consommons, nous les adultes ! Donc offrir un bonbon publicitaire à une cible adulte n’est en aucun cas une erreur de stratégie marketing !
Combien en mangeons-nous ? Environ 3.5 kg par en et par habitant. Une consommation qui diffère suivant les tempéraments : certains les réservent pour des occasions festives ou en croquent régulièrement le week-end, d’autres sont plus accros et en consomment de manière journalière pour se donner de l’énergie ou apaiser une tension. En tout cas, 65% des adultes en mangent aujourd’hui.
Bonbons gélifiés, sucettes, caramels, bonbons régionaux, pastilles menthe, chewing-gums, tout y passe ! Pour le plaisir des papilles certes mais aussi pour des motifs plus psychologiques car manger un bonbon n’est pas anodin : douceur de l’enfance, consolation, évacuation du stress, convivialité, rituel…
Pourquoi cette addiction aux bonbons ? Parce que les temps sont de plus en plus durs et que l’époque actuelle est faite de beaucoup d’instabilité, le bonbon a quelque chose de rassurant dans cette ère sociale de turbulences. Offrir un bonbon publicitaire c’est donc aussi offrir un petit moment de réconfort. Pas uniquement du réconfort à coup d’apport glucidique, le bonbon a aussi ce petit côté nostalgique lorsque l’on pense à des époques éloignées où il faisait peut-être mieux vivre. Le bonbon épouse notre appétence à être un peu passéiste, à regarder l’époque de nos grands-parents comme une époque plus simple, plus qualitative. Une passion générale pour le rétro et le vintage dans tous les domaines et même celui du bonbon : bonbons à la violette et au coquelicot, nounours guimauves, bâtons de sucettes, pastilles à l’ancienne ont le vent en poupe.
Quelques chiffres
Qui mange des bonbons ? Tout le monde ! Les jeunes âgés de 18 à 24 ans sont de grands consommateurs et généralement, le bonbon fait partie de leur éducation alimentaire depuis l’enfance. En France il existe plus de 600 spécialités régionales de type bonbons. Le marché représente 90 entreprises actives pour 7000 salariés et un chiffre d’affaires d’environ 1.54 milliards d’euros. En France toujours c’est évidemment Haribo qui domine incontestablement le marché en produisant annuellement 50 000 tonnes de bonbons !
A noter : ce sont les sucettes qui remportent le plus de succès chez les adultes. Ce rayon représente 52.5% des parts de marché de la confiserie. Et les Français en redemandent puisque les ventes sont en constante évolution : plus 24% depuis 2010. Une sucette publicitaire personnalisée pour communiquer sur votre marque ou votre entreprise ? A priori une bonne idée !
Le langage du bonbon
Phénomène très intéressant : chez les adultes, le bonbon est un vecteur pour nouer des relations avec les autres et débuter un échange. Une tension au bureau ? Un paquet de bonbons à partager ça détend l’atmosphère ! Une soirée de confidences entre amis ? Quelques bonbons dénoueront les langues ! Une récompense ou une monnaie d’échange pour votre enfant ? Le bonbon est un outil éducatif qu’on se le dise… Vous voyez que le bonbon a plus d’un tour dans son sac.
On notera tout de même qu’il y a quelques réfractaires au message passé via le bonbon : ce sont souvent les cibles vivant en milieu rural, les personnes du troisième âge pour raisons de santé et les hommes âgés de plus de 50 ans.
Outil de communication et de lien, le bonbon a également cette vertu de créer un pont entre les générations, car finalement, on a tous le souvenir d’un bonbon en tête, et ce peu importe notre âge. Du bonbon artisanal cuit au chaudron en passant par le dernier bonbon à la mode qui colore la langue. Plus que n’importe quel autre objet publicitaire, le bonbon est donc synonyme de complicité et devient un bon moyen de pour séduire une large cible de 7 à 77 ans.
Bonbons : classiques et tendances
Si le bonbon touche notre sensibilité et notre petit côté nostalgique, dans les rayons nous sommes tout de même à la recherche de nouveautés. Les achats de bonbons sont en quelque sorte divisés en deux temps : les classiques, ceux que l’on a tout le temps dans le placard et dont on ne peut se passer et les nouveautés, car quelle belle sensation que d’être surpris par un bonbon !
Dans les indétrônables, il y a le bonbon gélifié. Il représente environ un tiers des ventes de bonbons. Son atout. Sa capacité de diversification : saveurs, couleurs et formes ludiques. Devenus incontournables aujourd’hui, notamment chez les plus jeunes : les bonbons à sensations fortes, très acides ou très piquants. Toutes les marques en font désormais et ils connaissent une croissance incroyable.
Le petit bonbon à la menthe est également un des piliers du marché de la confiserie, les adultes en raffolent. De la pastille rafraichissante individuelle au mini bonbon extra fort dans une boite transparente facile à transporter, les Français aiment les saveurs menthe, plantes et eucalyptus. Si possible sans sucres, car on prend de plus en plus soin de ses dents ! C’est justement un des points forts cette confiserie que l’on juge « utile » : facile à transporter, généralement faible en calories, rafraichissante, elle a un côté « digestion facile » après le déjeuner et elle est synonyme d’haleine fraiche. Ne sous-estimez pas la petite pastille à la menthe facile à transporter, elle a révolutionné le monde du bonbon : c’est une confiserie de poche devenue essentielle, d’ailleurs qui n’a pas un petit bonbon mentholé dans la boite à gants de sa voiture ou dans le fond de son sac à main ? On notera l’appétence des fumeurs pour cette confiserie : l’interdiction de fumer dans les lieux publics en France est clairement une nouvelle occasion à saisir pour les petits bonbons mentholés, devenus un substitut bien pratique à la cigarette.
Chez les adultes la confiserie dérivée du chocolat tente d’innover : les cacahuètes enrobées de chocolat font toujours un carton mais les fabricants misent également sur les bouchées chocolat en format mini, sur notre goût très prononcé pour le caramel, sur les associations chocolat/fruits/épices…
On ne peut pas passer également à côté d’un nouveau marché : le halal et le casher. Les bonbons sont effectivement fabriqués à partir d’un composant incontournable : la gélatine de porc. Un produit qui devient alors inconforme et illicite pour les musulmans et les juifs. Dans les bonbons halal et casher cette gélatine deviendra donc d’origine végétale. Une cible qui représente en France plus de 7 millions de personnes.
Bonbon responsable
Coup de projecteur sur les nouveaux bonbons qui inondent le marché en ce moment et sur lesquels il faut également miser pour vos bonbons publicitaires afin de toujours plus personnaliser vos cadeaux : bonbons bio, bonbons végétaliens, bonbons vegan, bonbons allégés, bonbons « sans »…
Connaissez-vous le « clean labelling » ? C’est l’une des plus grosses tendances actuelles de l’agroalimentaire et bien sûr, le bonbon n’y échappe pas ! Qu’est ce que le clean labelling ? Une amélioration des recettes déjà existantes en supprimant certains ingrédients controversés ou en en remplaçant d’autres par des substituts meilleurs pour la planète ou pour la santé. Dans le secteur des boissons par exemple c’est l’explosion des sodas sans aspartame, sans colorants ni conservateurs, c’est l’arrivée de la Stévia. On notera également la chasse à l’huile de palme qui disparait progressivement.
Les bonbons veulent donc devenir « sains » : sans conservateurs, sans colorants artificiels, sans exhausteurs de goût, sans adjuvants de synthèse, sans stabilisants et si possible sans sucres…en tout cas, pas trop. Les bonbons veulent également limiter leur impact environnemental et cela passe impérativement par le remplacement de la gélatine animale, ingrédient nécessaire pour que le bonbon soit mou. Cette gélatine est repérable dans les bonbons grâce au code : E441. Elle est issue des os et des peaux le plus souvent de bœufs ou de porcs. Lorsque le bonbon devient bio ou éco-responsable le confiseur va remplacer cette gélatine par de l’agar-agar, une algue qui rend la consistance pâteuse au bonbon. Pour le sucre, certains confiseurs vont privilégier le miel, le sucre de canne biologique ou la pectine de pomme pour un apport glucidique moindre mais surtout plus sain.
Ces problématiques liées aux confiseries peuvent être un très bon vecteur de communication pour vos bonbons publicitaires, votre choix en termes de sucreries publicitaires peut être porteur de valeurs fortes. Chez les confiseurs, une charte de déontologie a récemment été créé à ce propos : un engagement fort notamment contre l’obésité. Mais aussi pour l’aide au développement des produits vegan, pour la protection du savoir-faire de tradition du confiseur…
Ce n’est pas un dénigrement annoncé du bonbon attention, c’est une évolution du produit répondant aux demandes du consommateur. Et ça marche puisque certains géants du bonbon arrivent à proposer de nouvelles gammes de confiseries avec 40 à 50% de sucres en moins ! Côté bio, les confiseurs vont proposer de plus en plus de naturalité : des recettes plus vertes, moins d’artifices mais également en surveillant le suremballage.
Il semble donc que le bonbon évolue, et c’est une aubaine pour vous qui cherchez à créer le bonbon publicitaire parfait : grâce à ces nouvelles tendances et aux nouvelles attentes du consommateur, vous allez pouvoir personnaliser encore davantage votre cadeau gourmand en vous adaptant à votre cible.