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Un objet qui suit l’évolution du consommateur

Le consommateur a changé. Hier spectateur de sa consommation, il est en aujourd’hui l’acteur incontournable. C’est lui qui décide des règles du jeu. Avec les réseaux sociaux, les blogs, les sites de notation, il s’est donné un pouvoir qui n’existait pas il y a encore deux décennies. Mais ce qui a changé aussi, c’est sa façon de consommer. Alors que les 30 Glorieuses ont façonné un monde tourné vers la surconsommation et la production intensive, les dégâts écologiques de cette politique poussent aujourd’hui à consommer de façon plus responsable. Véritable révolution en termes de comportement, ce changement d’habitudes du consommateur a changé la donne du marketing. Mais le goodies a, lui, toujours su s’adapter à ces changements pour aujourd’hui accompagner les entreprises vers ces évolutions.

Consommer moins pour consommer mieux

De nombreuses études l’attestent, les Français cherchent à consommer mieux, moins, de façon plus responsable tant pour une question de santé personnelle que de protection de la nature. Cette responsabilité, assez nouvelle dans le monde du commerce, s’est faite grâce à une sensibilisation massive sur public sur les sujets écologiques. On constate aujourd’hui grâce à de nombreuses études que plus de 80 % des Européens sont soucieux de l’impact environnemental de leur achat et que 1 Français sur 2 veulent consommer différemment. Aujourd’hui, consommer différent, cela veut dire s’intéresser aux produits bios ou écolabellisés, que le consommateur devient locavore en mangeant la production saisonnière de sa région, le circuit court étant réputé moins polluant. L’essor de cette économie circulaire, localisée à la hauteur d’une ville ou d’une région change beaucoup de choses car sous-entend des enjeux différents, et des préoccupations nouvelles.

On note, et là aussi c’est presque révolutionnaire, que le prix, même s’il garde une place prépondérante, n’est plus l’unique facteur de choix. Aujourd’hui, le consommateur est prêt à mettre plus cher dans l’achat d’un fruit, d’un légume, d’un produit transformé qu’il soit issu ou non de la filière agricole, si celui-ci leur apporte un bénéfice. En effet, 80 % des Français déclarent choisir un aliment non plus seulement sur des qualités gustatives, mais sur ce qu’il peut leur apporter en termes de bien-être. La production écologique est donc dans le viseur de ces consommateurs qui veulent se faire du bien en consommant mieux, par opposition à une agriculture productiviste dont les dérives phytosanitaires ne sont pas pour rassurer le consommateur. Là encore, cette variable de prix qui n’est plus la seule variable d’ajustement du comportement est un changement passionnant dans le domaine du commerce et de la mentalité du consommateur français.

Il faut toutefois reconnaître que si le client devient éco-responsable lorsqu’il fait ses courses, c’est avant tout avec une démarche égoïste. C’est à dire qu’il cherche tout d’abord à répondre à la problématique de sa santé, de son bien-être et de son équilibre. C’est pour cela qu’il se tourne vers l’agriculture bio, par exemple. Et si cette dernière est bénéfique à plus grande échelle, le consommateur l’apprécie mais ne fait pas de la cause globale sa priorité.

Par définition, puisque le consommateur consomme mieux, il consomme souvent un peu plus cher. La différence n’est pas nécessairement flagrante mais elle existe. Cela veut donc dire aussi qu’il consomme moins en termes de quantité, privilégiant donc la qualité à la quantité.

La responsabilité sociale des entreprises

La RSE, pour Responsabilité Sociale des Entreprises n’est pas seulement un terme administratif regroupant des obligations nouvelles pour les entreprises. Cela répond d’abord à une attente de plus en plus croissante de la part des consommateurs. Cela se traduit tout particulièrement par le Made in France que les Français plébiscitent de plus en plus, 90 % des Français le considérant comme une thématique importante lors de leurs achats, et près de 80 % admettant leur intérêt toujours croissant sur ce sujet. Il faut dire que le Made in France recouvre de nombreux sujets en termes de consommation. Pour celui qui achète une production manufacturée ou agricole labellisée “Fabriqué en France”, il y a l’image de la qualité derrière.

On doit cette image à la préservation d’un savoir-faire, la France s’enorgueillant d’un savoir-faire d’exception dans de nombreux domaines et de terroirs à la qualité enviée dans le monde entier. C’est donc un peu cela qu’on paye lorsque l’on achète du Made in France. On achète aussi le respect des normes sociales. Alors que l’Europe ne protège pas encore des conditions de travail différentes dans d’autres pays, on sait qu’en achetant un produit français, on protège aussi le modèle qui fait la particularité de la France. Acheter ses abricots devient aujourd’hui presque un acte politique. Là encore, 74% des Français sont prêts à payer plus cher pour acheter du Made in France, un phénomène que l’on observe avec l’essor des labels du type Origine France Garantie.

Aujourd’hui, pour sauvegarder notre modèle, pour s’assurer de qualité et faire perdurer notre culture, nous ne sommes plus à l’euro près lors de nos dépenses. Le prix reste toujours une donnée essentielle, mais là encore, il n’est plus la seule à prendre en compte. Le consommateur qui veut avoir un impact sur tout apprécie aussi que ses achats puissent impacter notre façon de consommer et notre empreinte écologique. Le fait de consommer responsable lui permet donc de répondre à toutes ses nouvelles attentes.

Comment le goodies s’est adapté

Le consommateur devient consom’acteur, à la fois décideur et cible des produits qu’il achète et utilise au quotidien. Le monde du marketing devait donc connaître une évolution similaire. Et le goodies publicitaire est vraisemblablement la branche qui s’est le mieux adaptée à ces changements de mode de consommation. On a l’image de cet objet publicitaire comme un gadget, des objets promotionnels produits à très grande échelle, sans recherche de la qualité et encore moins respectueux de la nature, pour diminuer les coûts. Ce goodies-là, il ne répond plus aux attentes des consommateurs. Alors le goodies d’entreprise devient éco-responsable, le cadeau publicitaire devient Made in France, écologique, engagé, socialement responsable. Cela se traduit par une fabrication ou la personnalisation qui se fait en France, par ses salariés et des entreprises françaises, avec l’assurance du respect des règles et lois en vigueurs.

Cet engagement se fait aussi dans le choix. On remplace le plastique par de l’amidon de maïs modifié, on remplace les coûteux tissus par du textile non-tissé, on supprime les plastiques alimentaires pour privilégier la fibre de bambou, si facilement biodégradable, on fait primer l’énergie solaire quand c’est possible. Plutôt que de proposer les mêmes goodies depuis toujours, leur donner cette touche éco-responsable leur apporte une pointe d’originalité en plus de dire que l’on est une entreprise verte. L’adaptation du goodies s’est faite aussi dans la recherche efficace de la cible. Plutôt que de donner à tout va, on cible son cadeau. On s’assure encore un peu plus de faire plaisir et on limite la production inutile de goodies qui seront distribués pour rien. Il vaut mieux un goodies bien offert que des goodies offerts au hasard.

La société change, évolue, offre de nouvelles perspectives et le goodies, objet publicitaire par excellence, s’y est très bien adapté. Il a suivi la mouvance pour continuer à répondre à son objectif, à savoir séduire le client, l’employé ou le futur client. Il l’a toujours fait en parlant sa langue et le goodies s’est appliqué à suivre ce nouveau langage du début du XXI° siècle où l’on parle d’éco-responsabilité, d’écologie, de Made in France et bien d’autres valeurs encore.