Les objets publicitaires intéressent fortement les clients, par rapport aux autres techniques de publicité. Longtemps en évolution, le marché français est aujourd’hui assez stable depuis 2016 et représente 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Ce marché à part entière se porte donc plutôt bien face à l’augmentation du web et la baisse de performance des médias traditionnels. Il représente le 3ème support média.
Les annonceurs apprécient beaucoup ce moyen de communication dans le but de surprendre ses clients/prospects et de leur faire plaisir grâce à l’offre d’objets publicitaires tendances ou textiles personnalisés. C’est même 56% des annonceurs qui ont utilisés des objets cadeaux pour communiquer en 2017.
64% des annonceurs qui offrent des objets cadeaux le font lors d’évènement, 18% le font pour promouvoir leurs produits/services, et 18% dans le but de stimuler/remercier leurs collaborateurs.
En ce qui concerne les principaux modes de distribution des goodies, le principal est l’évènementiel (60%), suivi des différentes opérations promotionnelles (30%) et des catalogues (10%).
Ce n’est pas moins de 500 entreprises qui proposent ces services, avec une amélioration constante de la qualité de l’offre et du conseil client.
L’objet publicitaire est donc un réel marché dans le domaine de la communication, et possède même sa propre fédération : la 2FPCO (Fédération Française des Professionnels de la Communication par l’Objet).
Après une modeste hausse de 0,3% en 2018, le marché des objets publicitaires devrait céder 0,5% par an d’ici 2020 pour s’établir à 1,24 milliard d’euros, selon les prévisions. Il y a 10 ans, le marché était évalué à 1,4 milliard d’euros. Pour l’institut, ce ne sont pas les volumes qui sont la cause de cette mauvaise orientation du marché de l’objet publicitaire mais plutôt les pressions déflationnistes.
Parmi les facteurs explicatifs avancés : les annonceurs n’hésitent pas à faire jouer la concurrence pour obtenir le meilleur prix et la concurrence par les prix est aussi exacerbée par l’arrivée régulière de nouveaux entrants.
Le marché se compose en effet de plus de 2 500 sociétés dont une écrasante majorité de TPE. Des TPE qui peinent à se différencier, sauf par le prix et, dans une moindre mesure, par les délais de livraison. Quant aux nouveaux entrants, il s’agit de concurrents étrangers désireux de gagner des parts de marché en France mais aussi d’acteurs diversifiés.
Pour autant, les acteurs ne restent pas inactifs : les avancées du numérique pourraient enrichir la promesse de valeur de l’objet publicitaire dans les années à venir comme pour l’essor des goodies connectés. L’impression 3D qui pourrait représenter le véritable big bang pour le marché et le modèle d’affaires des professionnels : la technologie impacte la logistique et le stockage et permet également d’enrichir les propositions commerciales.
À l’heure d’une publiphobie grandissante, les objets publicitaires personnalisés restent toujours aussi bien accueillis par le public. Dans ce contexte, les acteurs vont devoir relever plusieurs défis, à commencer par un travail sur la sophistication de leurs produits et une recherche de taille critique pour réaliser des économies d’échelle. Et ce d’autant que la réalité augmentée, l’internet des objets et surtout l’impression 3D pourraient bien révolutionner leur promesse de valeur et leur modèle d’affaires à moyen terme.
Ceux qui achètent ou vendent des objets publicitaires sont, avant tout, des spécialistes de la communication mais ils souhaitent de plus en plus avoir également une place plus importante dans le process d’élaboration de ces objets.
Cet objet est devenu un indispensable du marketing. Les publicitaires deviennent de vrais conseillers en communication. Ils doivent s’assurer que l’objet qu’ils recommandent va être réellement approprié à la campagne lancée par la marque demandeuse.
L’enjeu est grand ! On connait désormais le poids d’une campagne marketing par l’objet réussie. Les chiffres sont parlants : 96 % des Français apprécient de recevoir des objets publicitaires. 81 % d’entre eux avouent même les utiliser régulièrement. Pour 78 % de ceux qui utilisent les objets publicitaires, un objet bien choisi et de qualité améliore l’image qu’ils ont de la marque et les incite à acheter alors que pour 65 %, un objet de mauvaise qualité altère l’image de l’entreprise et les pousse à ne pas y investir.
Ces chiffres sont la raison pour laquelle l’investissement des entreprises sur le marché est en plein essor, c’est la force d’un objet promotionnel. Il pèse environ 3,9 % du marché publicitaire, une part non négligeable.
Les objets publicitaires peuvent être fabriqués localement ou importés. En France, on compte environ 250 types de grossiste objet publicitaire, disposant d’un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros. Pour les distributeurs, il existe plus de 2500 entreprises. L’ensemble de ce secteur compte environ 13 000 employés. En outre, les objets personnalisés fabriqués localement sont plus couteux. L’Asie, plus particulièrement la Chine, est le premier fabricant d’accessoires publicitaires au monde. Environ 79 % des objets pub distribués dans le monde sont fabriqués sur le continent asiatique.
Les acheteurs de goodies entreprise peuvent être classifiés en 3 types : les entreprises, les collectivités et les salariés indépendants. Les entreprises sont les PME ou PMI, la grande distribution, les établissements médicaux, les commerces, l’agro-alimentaire… Les objets vont servir d’outil très efficace pour accroitre leur notoriété auprès du public. Ils peuvent employer également des cadeaux d’affaires par thématiques afin de conforter un bon partenariat avec leurs collaborateurs. Les collectivités peuvent être une école, des conseils régionaux, une association pour handicapée… Les objets publicitaires leur servent souvent à capter des investisseurs dans leur établissement. Les professionnels indépendants peuvent être des médecins, des plombiers, des artisans… Le but de l’usage des articles de publicité est notamment de faire connaître leur activité auprès de clients potentiels.
Le marché de la communication par l’objet a encore un bel avenir devant lui, du fait que la population française apprécie beaucoup ce genre de produit. En effet, cela fait toujours plaisir de recevoir des cadeaux publicitaires de la part d’entreprises, associations, ou autres.
Grâce à une étude réalisée par la 2FPCO, nous pouvons constater que 95% des personnes gardent ou donnent un goodies original reçu. Plus précisément, 67% le conserve et l’utilise, 18% le conserve mais l’oubli, 10% le donne et seulement 5% le jette directement.
Lorsqu’un objet publicitaire plaît, 69% ont une bonne opinion de la marque et 11% d’entre eux ont envie d’acheter des produits/services de la marque. Cependant, il est important de bien choisir son/ses objet(s) publicitaire(s) car s’il déplait, cela peut dégrader votre image de marque vis à vis des utilisateurs.
Les objets que les français préfèreront sont ceux qui sont de bonne qualité et avec une bonne durée de vie. Et les critères importants sur lesquels il faut communiquer sont : les côtés éthiques, écologiques et Made In France.
L’étude a permis de déterminer que suite à l’offre d’un objet publicitaire, l’image de marque ne change pas pour 59% de la population, s’améliore pour 40% et se dégrade pour 1%.
Suite à cette étude, les grands chiffres à retenir, et qui montre la bonne performance des objets publicitaire sont les suivants :
Enfin, les objets publicitaires ont une image positive auprès des français et plus particulièrement des 50-64 ans, des femmes et des CSP-. Les jeunes de 18-34 ans sont plus réticents, ils en reçoivent trop souvent (notamment dans la rue).
On parle souvent de ROI, mais qu’est-ce que le ROI ? Le retour sur investissement, ou ROI (Return on Investment), est un indicateur financier exprimé en pourcentage. Il est calculé grâce au ratio bénéfices / coût de l’investissement. Finalement, le retour sur investissement répond à la question : mon événement est-il rentable ?
Il permet notamment de prendre les meilleures décisions pour votre business : quelles sont les actions qui vous permettent d’augmenter votre retour sur investissement, c’est-à-dire de diminuer les coûts, d’augmenter les bénéfices ou les deux ? Vous pouvez choisir de vous concentrer sur les coûts : il s’agit d’une vision classique, en général adoptée par les conseils d’administration. Ou de prendre en compte la valeur globale de votre événement : ventes de billets, nombre total de participants, notoriété, image partenariats, opportunités créées, évolution du chiffre d’affaires…. L’impact de l’événement va bien au-delà du simple chiffre d’affaires.
Pour l’objet publicitaire, calculer un ROI est très compliqué. Pour le goodies donc, les paramètres de « calcul » vont donc changer…ne vous focalisez pas forcément sur les chiffres mais plutôt sur les retombées en termes d’opportunités. Dans le monde de la publicité, les marques peuvent s’appuyer sur des métriques clés pour comparer différents canaux afin de privilégier soit la notoriété, la mémorabilité, la perception ou l’invitation à acheter. Dans cette étude, les objets publicitaires ont été évalués comme un canal de communication à part entière afin de pouvoir les comparer à d’autres canaux. Par exemple, d’après les études des fédérations française (2FPCO) et anglaise (BPMA) de la communication par l’objet, le cadeau publicitaire est le média qui a le meilleur coût par impression à égalité avec le cinéma.
Les métriques clés pour évaluer l’objet publicitaire sont :
Les résultats sont les suivants :
Certaines études nous donnent les émotions qui reviennent le plus souvent lorsque les consommateurs reçoivent des goodies :
En ce qui concerne l’appel à l’action, les objets médias sont les maîtres de l’art comme le démontrent ces 3 chiffres :